Je le sais, mon Dieu pourvoira ! (Elisabeth Dugas)
Je le sais, mon Dieu pourvoira !
Auriez-vous, par hasard, chez vous, des choses qui
pourraient servir UN JOUR ? Non ? Hé bien moi si !
Quelqu'un de ma famille m'a raconté le vidage du grenier d'une très vieille
cousine. Il était extrêmement bien rangé (pas le mien…) et contenait entre
autres une quantité industrielle de boites à chaussures. En faisant
l'inventaire ils en ont trouvé toute une série contenant des … bouts de
ficelle, mais le "ponpon" était la boite marquée : « Petits
bouts de ficelle ne pouvant servir à rien », ce qu'ils ont
immédiatement vérifié après ouverture !
Plus proche de moi, pendant mon adolescence il a dû y avoir plusieurs périodes
de « crise ». Elles se traduisait chez « la ménagère », en
l'occurrence ma mère, par le stockage de « denrées de première
nécessité ». J'ai ainsi découvert en haut d'un placard, vingt-cinq kilos
de sucre en morceaux, emballés par paquets de cinq dans du papier kraft. Je me
rappelle encore ma stupéfaction. Il paraît qu'on n'en trouvait plus alors dans
les magasins : normal, ils étaient dans les maisons, en haut des placards.
La génération de mes parents avait connu la guerre …
Et chez nous, chez moi ? Est-ce que nous n'avons pas aussi dans des
tiroirs, des boites, ou des endroits improbables (je parle pour moi) des
« au cas où » ou des
« ça peut » (comme dans un
livre que j'ai lu il y a longtemps), en résumé des choses qui ne servent à rien
aujourd'hui, donc inutiles, mais qui « pourraient UN JOUR servir à quelque
chose », dépanner …
Il m'arrive, au hasard de recherches archéologiques dans mon grenier, de
retrouver des filons de « ça peut ». Je reconnais que je ne me
rappelais souvent plus de leur existence et que je n'ai pas toujours le bon
réflexe, à savoir celui de les mettre immédiatement à la poubelle ! Le
plus souvent je les remets à leur place ou un peu plus en évidence, en me
disant que je m'en occuperai une autre fois : un jour ...
Certaines d'entre nous sont plus ordonnées ou plus conservatrices ;
certaines sont aussi un peu « expéditives » et jettent trop
facilement un jour du matériel ou des objets, dont elles vont inévitablement
avoir besoin la semaine suivante ! Elles devront alors les racheter ...
J'ai une amie qui avait ainsi donné toutes ses affaires par « solidarité
avec ceux qui n'ont rien ». Chez elle il ne restait plus qu'un matelas,
une valise, un camping gaz et le matériel strictement nécessaire. Elle avait
donné son tourne-disques (ancêtre de la chaîne Hi Fi) ses disques, ses livres,
ses bibelots, ses plantes, une grande partie de sa vaisselle … Elle vivait dans
une austérité monastique...
Ainsi je me pose la question, et je vous la pose : qu'est ce qui se cache
derrière cette accumulation d'objets « inutiles mais qui pourraient un
jour servir » ? Peut-être bien la peur de manquer, la peur du
lendemain, la peur de la crise …
Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse,
avec gloire, en Jésus Christ.
Philippiens 4 : 19
Prière : Seigneur, tu es Adonaï Jireh, l'Eternel Dieu qui pourvoit.
Je le sais et je le crois de tout mon cœur. Je te bénis car j'ai souvent
expérimenté dans ma vie que tu pourvois vraiment, aussi je te demande pardon
pour toutes ces choses inutiles que je conserve « au cas où ». Je te
demande d'augmenter ma foi en ta bienveillance, et de me donner le courage et
le discernement pour éviter les accumulations inutiles, et pour effectuer le
tri nécessaire dans ma maison.
PS :
Et chez vous ? C'est comment dans vos greniers ou en haut de vos
placards ?
Elisabeth Dugas
(Source : TopChrétien)
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