Femmes dans l'ombre (Danièle Roger)
Femmes dans l'ombre
A toutes celles qui sont dans l'ombre ...
Combien de vies portent des fardeaux écrasants, et personne n'est là pour les
secourir! Combien de chrétiens le seraient, au vrai sens du mot si, au lieu de
se complaire dans leurs activités religieuses, ils savaient partager les
fardeaux de ceux qui sont fatigués et chargés. Au lieu d'étaler leur propre
piété, qui est souvent sans valeur divine véritable, ils pourraient aider d'une
façon discrète et cachée leurs frères et sœurs dans la foi, et porter avec eux
tout ce qui les charge.
Nous avons fêté, il y a peu de jours, la fête des mamans. C'est une bonne
chose, car nous devons honorer nos mamans, celles qui nous ont donné la vie.
Je voudrais, aujourd'hui, parler des servantes du Seigneur qui travaillent dans
l'ombre, celles que l'on remarque à peine, mais qui sont précieuses aux yeux du
Seigneur.
Souviens toi d'Anne, qui pleurait en
silence, car elle n'avait pas d'enfant. Elle était l'objet des moqueries de
Penina, qui se targuait d'être féconde, elle. Le Seigneur entendit sa plainte,
et elle enfanta Samuel qu'elle lui consacra. Elle eut ensuite quatre autres
enfants.
Esther, c'est vrai, devint une reine
belle et merveilleuse. Elle était en fait une petite juive déportée, et parce
qu'elle appartenait à son Dieu, elle fut trouvée fidèle. Elle risqua la mort
pour sauver son peuple qui était condamné à une mort certaine.
Rahab, la prostituée, fut utilisée
par le Seigneur pour cacher ses espions. Les gens bien pensants de l'époque
auraient pu être scandalisés. Quelle horreur, Dieu se sert d'une prostituée.
La petite servante juive qui
témoigna à Naaman, son maître, qui était lépreux : « Dans mon pays, il y a un prophète qui peut prier pour toi, et te
guérir par la grâce de Dieu ». Elle fut le petit instrument utilisé
par le Seigneur pour toucher cet homme, par ailleurs si puissant.
Notre bien aimée Marie, la maman de
Jésus, fut choisie. Dès les noces de Cana, elle dira « Faites tout ce
qu'il vous dira ». Quelle chose étrange de voir la place qu'on a voulu lui
attribuer jusqu'à ce jour. Elle eut le cœur brisé lorsque son fils fut cloué
sur la croix. Quelle maman admirable fut-elle. Puis à la pentecôte, lorsque le
Saint Esprit fut répandu sur les disciples, elle était là. Par la suite, on
n'entend plus parler d'elle. Et pourtant, cette jeune fille accepta ce qui
était inacceptable dans la société juive de l'époque. Malgré tout, elle fut
choisie pour que le plan salvateur du Seigneur puisse se réaliser. Quelle
grâce, et quelle humilité.
Que penser de Marie-Madeleine qui
répandit tout son parfum sur les pieds de Jésus, la valeur d'un an de son
travail. Jésus fut touché par ce geste, qui nous est rapporté par l'évangile.
Quelle reconnaissance de la part du Seigneur.
Que dire aussi de Priscilla, qui
servait le Seigneur avec son mari Aquila. Une femme discrète, fidèle, et qui
fut une grande source de réconfort pour l'apôtre Paul. Il était heureux de
retrouver ce couple, avec lequel il lui est arrivé de travailler pour réparer
des tentes, lui qui savait dire : « Afin que je n'ai pas tristesse
sur tristesse ».
Et que dire de toutes ces femmes qui ont été des femmes de prière fidèles.
Monique pour la conversion de son fils dévoyé, qui devint Saint Augustin à
l'âge de trente ans, complètement transformé par le Seigneur..
Madame Charles Spurgeon, écrivait
des portions des prédications prononcées par son mari, pour des pasteurs qui
étaient trop pauvres pour pouvoir acheter de la littérature chrétienne.
Dans les années soixante, Madame Douglas Scott pria, après la mort de son mari,
pour tous les serviteurs de Dieu, et l'on ressent encore aujourd'hui les
conséquences de telles prières pour notre pays de France.
Je pense aussi à cette grand-mère
qui a prié pour son petit fils dont les parents n'étaient pas chrétiens. Il est
aujourd'hui un des responsables des Assemblées de Dieu de France. Le Seigneur a
exaucé ses prières.
Peut-être penses-tu, chère sœur, qui tu es insignifiante, que ton travail pour
le Seigneur est trop petit pour être remarqué. Peu importe, l'essentiel, c'est
que Lui, le Seigneur, apprécie ce que tu fais dans l'ombre pour sa gloire. Un
jour, il te dira : « Bonne et fidèle servante, rentre dans
la joie de ton maître ».
Tu restes peut-être dans l'ombre, mais continues à être la femme, utilisée par
le Seigneur, une femme qui prie, qui intercède.
Souviens-toi aussi que tes prières pour ton mari, tes enfants, ta famille, tes
frères et sœurs en la foi, ont un grand impact dans leur vies.
Je veux terminer avec un extrait d'une prédication de Sarah Catarino, présidente d'Aglow Portugal. Elle dit : « L'important
est ce que tu es, pas ce que tu fais ». Médite cela, et continue ton chemin, avec l'aide de ton
merveilleux sauveur.
Je veux aussi remercier toutes les sœurs qui ont pris soin de moi lorsque
j'étais dans la peine, la détresse, et qui m'ont portée dans la prière, ainsi
que mon époux. Elles ont été dans l'ombre bien souvent, mais quelle preuve
d'amour ont-elles manifestée. Mon Seigneur l'a vu, et a été ému de ce qu'elles
ont fait, dans l'ombre.
Danièle Roger
(Source : TopChrétien)
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