Accepter n'est pas se résigner (Sylvie Corman)
Accepter n'est pas se résigner
J'ai demandé au Seigneur pourquoi il m'avait retiré sa bénédiction. Et Il m'a répondu : «Ce n'est pas un retrait ou une punition, mais c'est une nouvelle étape avec Moi …»
Qui d'entre n'a jamais connu la moindre période de découragement, de douleur ou d'insomnie ? Pourtant, les chrétiens devraient être exempts de tout cela, n'est-ce pas ? Je le croyais fermement quand je me suis convertie à l'âge de 20 ans, parce que mes premiers pas avec le Seigneur ont été accompagnés d'une multitude d'attentions de sa part. Non pas qu'il m'ait laissée tomber par la suite, mais au début je n'étais encore qu'un nourrisson en Christ, allaité, dorloté et choyé.
Puis j'ai fait mes premiers pas accompagnés de rires et de larmes, de bleus et de bosses avec quelques chutes. Quand l'enfant grandit, il a besoin d'être cadré tout en apprenant par lui-même. J'ai conscience de tout le travail que le Seigneur fait en moi pour que je reste dans ce cadre même si je mange des morceaux maintenant. Mais j'ai aussi conscience qu'en attaquant une nourriture plus solide, les expériences difficiles sont allées croissantes, et les leçons retenues ont laissé quelques sillons sur mon cœur, que je lisse par la louange et l'adoration. Les cicatrices s'estompent avec le temps si en dessous la peau est saine et sans abcès.
Lorsque la maladie chronique est entrée dans ma vie il y a de cela 10 ans, j'ai résisté, bravé, et combattu avec ma foi d'enfant spirituel. Totalement guérie deux années plus tard, j'ai annoncé la victoire. Ma victoire ? Mon combat ? Non, j'avais pleinement conscience de la grâce divine et j'en ai largement témoigné devant les foules.
Puis lorsque j'ai rechuté il y a 5 ans, j'ai demandé au Seigneur pourquoi il m'avait retiré sa bénédiction. Et Il m'a répondu : « Ce n'est pas un retrait ou une punition, mais c'est une nouvelle étape avec Moi … Je vais me servir de toi différemment à travers cette épreuve. Je te donnerai les forces et le courage d'aller de l'avant car tu dépendras entièrement de Moi ». Loin des foules, j'ai du digérer cette potion amère, Lui abandonnant aveuglément la suite des événements !
Si je m'étais résignée, je serais toujours prostrée et larmoyante, me plaignant de mon triste sort quotidien de douleurs et d'ennuis neurologiques. Mais en priant, en m'approchant de Lui et en prenant le temps de comprendre qui il est, ce Dieu qui guérit ou permet la maladie, j'ai découvert toute la dimension de sa souveraineté. J'ai accepté qu'il en soit ainsi !
Si j'étais résignée, je ressasserais sans cesse ma plainte, je ne serais bonne à rien et sûrement pas disponible pour voir tout ce qu'il y a de positif dans ma vie. En me résignant, je n'aurais plus d'espoir ….
Accepter m'a permis de m'en remettre à Lui, et d'être efficace. Mon esprit n'est plus abattu ou révolté par les circonstances. Il est régénéré quotidiennement par Sa présence. Il est disposé à entendre ce qu'Il veut que je fasse (ou pas). Je suis libérée de toute amertume envers les autres bien portants, et envers Dieu qui pourrait faire autrement.
Sur ma carte de visite perso, j'ai écrit ce verset : « Je puis tout par Celui qui me fortifie ! » Phillipiens 4.13.
Sylvie Corman
(Source : TopChrétien)
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